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Soupçonné de fomenter une rébellion, Charles Blé Goudé réagit

Aug 30, 2012
Soupçonné de fomenter une rébellion, Charles Blé Goudé réagit

Charles Blé Goudé, le leader en exil des "jeunes patriotes", farouches partisans de l'ex président Laurent Gbagbo, estime que la paix est un "impératif" pour la Côte d'Ivoire et appelle au dialogue pour régler les différents politiques dans le pays, un an après les meurtriers affrontements post-électoraux.

"Pour moi, le règlement de nos différends politiques doit se faire par le dialogue et la paix", indique Charles Blé Goudé dans une déclaration publiée mercredi.

Sous le coup d'un mandat international lancé par la justice ivoirienne pour son rôle dans la crise-post-électorale qui a fait 3 000 morts, Charles Blé Goudé vit caché dans un pays non identifié.

"Faire la paix dans un pays qui a été déséquilibré par une crise liée à des élections, n'est pas une option, c'est un impératif pour le peuple de Côte d'Ivoire", insiste-il convaincu que le dialogue pose "les balises d'une lisibilité et d'une visibilité politiques durables" pour la Côte d'Ivoire.

Dans un reportage diffusé mercredi par le quotidien gouvernemental Fraternité Matin, Charles Blé Goudé est soupçonné de fomenter une rébellion à partir du Liberia voisin et qui s'installerait dans l'ouest ivoirien fréquemment sujet à des violences meurtrières.

"Je suis opposé à l'usage des armes comme moyens de conquête du pouvoir, je demeure attaché à cette philosophie qui est le fondement de mon action politique", répond l'ex ministre de la Jeunesse de Gbagbo qui se défend d'être un "putschiste".

"Comme une plaie qui a besoin de toutes les cellules du corps pour cicatriser, la Côte d'Ivoire a besoin de toutes ses filles et fils pour reprendre le chemin de la reconstruction et du développement", soutient l'ex "général de la rue", fer de lance des manifestations populaires pro-Gbagbo.

Depuis début août, la Côte d'Ivoire est secouée par des attaques meurtrières de groupes armés non identifié contre l'armée ivoirienne.

Le gouvernement accuse des partisans de l'ex-président Laurent Gbagbo associés à des mercenaires libériens d'être les auteurs de ces raids.

Plusieurs hauts responsables et militants du Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo) ont été arrêtés à Abidjan.

Le FPI a dénoncé une "dérive totalitaire" et une "traque" de ses militants. - AfricaLog avec agence
 

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