Le président gambien Yahya Jammeh a suspendu les exécutions de dizaines de prisonniers dans le couloir de la mort, en réponse aux nombreux appels en ce sens formulés en Gambie et à l'étranger, a annoncé la présidence dans un communiqué.
Le président gambien Yahya Jammeh aborde en favori l'élection présidentielle de ce jeudi, dont les conditions d'organisation ont été critiquées par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Il fait face à deux autres candidats.
L'ex-chef des armées gambiennes et sept officiers militaires hautement gradés ont été condamnés jeudi à la peine de mort pour leur implication dans une tentative de coup d'État en 2009, ont rapporté des médias.
Le reportage indique que ces huit personnes ont été reconnues coupables d'avoir fait entrer des armes depuis la Guinée, ainsi que de deux autres chefs d'inculpation pour conspiration en vue de renverser le gouvernement.
Dix Gambiens, dont l'ancien chef du personnel des forces armées, ont été inculpés de "trahison", accusés d'avoir tenté de renverser en 2009 le président Yahya Jammeh au pouvoir depuis 15 ans, a annoncé jeudi le ministère de la Justice dans un communiqué.
Selon l'accusation, le groupe "a conspiré pour organiser un coup d'Etat et renverser le président Yahya Jammeh et le gouvernement démocratiquement élu de la République de la Gambie par la force des armes".
Les dix hommes sont notamment accusés d'avoir acheté des armes et recruté des mercenaires en Guinée.
Le président de la transition guinéenne, le Général Sékouba Konaté a regagné Conakry dimanche vers 12 heures 30 minutes, après une visite de 48 heures en Gambie à l'occasion de la célébration du 45e anniversaire de l'indépendance de ce pays.