Les Maliens doivent exiger la restauration des institutions dans leur pays, après le coup d'Etat de militaires qui est un acte réactionnaire, a affirmé vendredi Soumaïla Cissé, leader politique et ex-président de l'organisation régionale ouest-africaine Uémoa.
Le chef des putschistes, le capitaine Amadou Sanogo a expliqué les raisons qui ont poussé les soldats à renverser le Président Amadou Toumani Touré à un mois de la fin de son mandat.
Les putschistes argumentent que l’armée n’avait pas les moyens de repousser les rebelles qui avancent alors que le train de vie de l’Etat n’a pas changer et les ressources du pays n’ont pas été allouées à l’effort de guerre.
Le Capitaine Amadou Haya Sanogo est le Président du Comité National pour le Redressement de la Démocratie et la Restauration de l’Etat (CNRDR). Il dirige le groupe de soldats putschistes qui a renversé le Président Amadou Toumani Touré.
Des organisations représentant la société civile du Sénégal ont appelé samedi à la mobilisation contre un projet de loi visant à élire simultanément en 2012 un président de la République et un vice-président, dénonçant "un coup d'Etat institutionnel".
L'ex-chef des armées gambiennes et sept officiers militaires hautement gradés ont été condamnés jeudi à la peine de mort pour leur implication dans une tentative de coup d'État en 2009, ont rapporté des médias.
Le reportage indique que ces huit personnes ont été reconnues coupables d'avoir fait entrer des armes depuis la Guinée, ainsi que de deux autres chefs d'inculpation pour conspiration en vue de renverser le gouvernement.
Le colonel René Lilison de la Force d'intervention spéciale (FIS) auprès de la présidence malgache a annoncé qu'un coup d'Etat avait été déjoué à Madagascar dimanche, des militaires et civils projetant d'attaquer la Primature.
Seize militaires et civils ont été arrêtés dimanche après-midi. Leur projet est d'attaquer la Primature dans a nuit de dimanche à lundi, vers 01H00 du matin, a dit à la presse le colonel René Lilison, premier responsable de la FIS.
De nouveaux appels au retour à la démocratie au Niger étaient adressés lundi à la junte qui a mené un coup d'Etat la semaine dernière et détiendrait le président déchu Mamadou Tandja dans une villa officielle, "luxueuse", selon l'ex-parti au pouvoir.
"Nous appelons les militaires à tenir leur promesse de restaurer la démocratie dans les délais les meilleurs", a déclaré le Front uni pour la sauvegarde des acquis démocratiques (Fusad), une importante organisation réunissant syndicats et groupes de défense des droits de l'Homme, dans un communiqué.