Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, embourbé dans un scandale depuis des mois, a échappé à l'ouverture d'une procédure de destitution, le Parlement s'y étant largement opposé à l'issue d'un débat houleux.
L'assemblée a voté contre à 214 voix, pour à 148 voix et deux abstentions. Chacun des députés présents a énoncé clairement son choix, s'exprimant dans les onze langues officielles du pays.
Lors du débat, soutenu, la présidente a appelé au calme, usant parfois du zoulou “Thula! Thula†(taisez-vous). Si plus de 50 % d'entre eux avaient jugé suffisamment grave une procédure aurait été lancée pour examiner l'affaire en détail.
M. Ramaphosa, 70 ans, qui a fait fortune dans les affaires avant d'accéder à la fonction suprême, est accusé d'avoir caché à la police et au fisc un cambriolage dans sa propriété de Phala Phala, où il élève des bovins rares.
Un rapport parlementaire, rédigé par trois juristes, avait conclu fin novembre que M. Ramaphosa “a pu commettre†des actes contraires à la loi. - AfricaLog avec agence