Le secrétaire zimbabwéen à l'Information et à la Publicité, George Charamba, a accusé le trio composé de l'ancien chef de l'ONU, Kofi Annan, l'ancien président des Etats-Unis, Jimmy Carter, et Graca Michel, femme de Nelson Mandela, de vouloir changer le régime au Zimbabwe.
M. Charamba a déclaré qu'ils ne devraient pas prétendre atteindre les Zimbabwéens dans leur coeur, quand, en fait, ils sont à la tête du programme de changement de régime encouragé par la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, a rapporté mardi le journal The Herald. "Annan est allé en Afrique du Sud plusieurs fois, Graca vit en Afrique du Sud, ils commencent maintenant à trouver une église méthodiste accueillant les réfugiés zimbabwéens. Les gens ne devraient pas chercher à se faire un nom en utilisant le Zimbabwe", a-t-il souligné. "Annan n'a dénoncé à aucun moment les sanctions illégales de l'occident contre le Zimbabwe, malgré les appels répétés du président zimbabwéen. Annan a refusé lors de son dernier jour en tant que secrétaire général de l'ONU de dénoncer les sanctions, mais prétend maintenant qu'il se sent concerné par la crise humanitaire qui peut entraîner des sanctions comme il le sait et qu'il a approuvé tacitement quand il était secrétaire général", a- t-il ajouté. "Carter n'a jamais soutenu le front patriotique, aucun président américain ne pourrait jamais le faire. Ce qu'a fait Carter (...) est de réaliser que la communauté des colons blancs soutenue par les Etats-Unis était sur le point d'être dépassé par les forces du front patriotique et qu'un plan de sauvetage était nécessaire pour la communauté blanche. C'est pourquoi, les Etats- Unis sont intervenus pour sauver l'accord de Lancaster House en proposant des fonds afin de soutenir les ré formes agraires au Zimbabwe", a ajouté M. Charamba. - Xinhuanet