Le président ivoirien Laurent Gbagbo a affirmé dimanche à Ouagadougou que le 29 novembre prochain, dernière date fixée pour l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, était une "date sûre" et que cette échéance serait donc tenue.
Le 29 novembre, "ce n'est pas une date fétiche mais une date sûre" pour tenir ce scrutin, crucial pour sortir le pays de la crise, a assuré M. Gbagbo à son arrivée à l'aéroport international de Ouagadougou. Cette date a été choisie pour "donner matériellement le temps (au pays) de tout finir" avant d'organiser le vote, a expliqué Laurent Gbagbo, qui doit rencontrer lundi ses principaux opposants dans la capitale burkinabè. "Nous avons +calculé+ le temps" pour pouvoir tenir ce scrutin, "c'est pourquoi les élections sont fixées à fin novembre", a-t-il poursuivi. Le chef de l'Etat ivoirien a été accueilli à l'aéroport par son homologue burkinabè Blaise Compaoré, facilitateur de la crise ivoirienne et garant d'un accord de paix signé en mars 2007 visant à sortir le pays de la longue crise dans laquelle il est plongé depuis la tentative de coup d'Etat manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) en septembre 2002. Cette crise a empêché jusqu'ici la tenue des élections présidentielles prévues à la fin 2005, au terme du mandat de M. Gbagbo, élu pour cinq ans en 2000. M. Gbagbo a ajouté que le manque d'argent ne pouvait empêcher la tenue de l'élection présidentielle à la date indiquée. "Le manque d'argent ne nous a jamais empêché de travailler. On avance. On n'a pas beaucoup d'argent mais ça ne nous empêche d'avancer", a-t-il souligné. – AFP