Le demi-frère du président togolais Faure Gnassingbé, Kpatcha Gnassingbé, accusé d'avoir fomenté un coup d'Etat déjoué en 2009, a dénoncé mercredi une machination pure et simple et nié les faits qui lui sont reprochés, devant la Cour suprême à Lomé.
Le procès contre Kpatcha Gnassingbé, demi-frère du président Faure Gnassingbé,et ses co- accusés, accusés d'atteinte à la sécurité de l'Etat, a repris mardi et a été marqué par le retrait des avocats de la défense qui protestaient contre le rejet des exceptions qu'ils ont eues à relever.
La France a annulé la totalité de la dette contractée par le Togo, soit 101,1 millions d'euros (plus de 66,3 milliards de F.CFA), a indiqué jeudi le ministre togolais de l'Economie et des Finances sur les ondes de la radio nationale.
Les documents à cet effet ont été paraphés mercredi à Lomé par l'ambassadeur de France dans le pays ouest-africain, Dominique Renaux, et le ministre togolais de l'Economie et des Finances Adji Ayassor.
Le président togolais Faure Gnassingbé, réélu lors de la présidentielle du 4 mars, prêtera serment ce lundi, a-t-on appris samedi de source officielle togolaise. Des chefs d’Etat de la sous-région, dont John Atta-Mills du Ghana, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Boni Yayi du Bénin et Amadou Toumani Touré du Mali sont attendus à cette cérémonie, a indiqué la présidence.
Des milliers de partisans de l'opposition au Togo ont défilé à nouveau samedi dans les rues de Lomé contre la réélection du président Faure Gnassingbé le 4 mars, avant de se disperser dans le calme, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le principal opposant au Togo, Jean-Pierre Fabre, a de nouveau rejeté la victoire du président sortant Faure Gnassingbé à la présidentielle du 4 mars confirmée par la Cour constitutionnelle jeudi, selon un rassemblement d'opposition.
"Le Frac (Front Républicain pour l'Alternance et le Changement, opposition) et le président élu Jean-Pierre Fabre rejettent catégoriquement ces résultats", a déclaré lors d'une conférence de presse le directeur de campagne de ce front, Patrick Lawson.
Les forces de l'ordre ont dispersé mardi à Lomé une manifestation interdite de l'opposition togolaise, qui entendait contester dans la rue la réélection du président sortant Faure Gnassingbé mais n'a pu mobiliser que quelques centaines de personnes.
Par ailleurs, 11 personnes ont été interpellées dans la matinée et des ordinateurs saisis dans un bureau du principal parti de lopposition, lUnion des forces du changement (UFC).
Le camp présidentiel et le principal parti d'opposition togolais ont chacun revendiqué vendredi la victoire à l'élection présidentielle, provoquant une montée de la tension dans le pays, en l'absence de tout résultat officiel plus de 24 heures après le scrutin.
La principale coalition de l’opposition a démontré sa force de mobilisation électorale, mardi soir à Lomé, deux jours avant le scrutin présidentiel, en réunissant plus de 15.000 personnes chantant "43 ans (de pouvoir du RPT), ça suffit".
De son côté, le président sortant Faure Gnassingbé a de nouveau appelé les Togolais à ne pas contester les résultats du scrutin à venir, au cours dun grand meeting dans l’après-midi à Kara (420 km de Lomé), selon les médias locaux.