Plus de cinq mois après la mort de Mouammar Kadhafi, le CNT peine à asseoir son autorité sur les nombreux groupes tribaux et milices régionales qui ont essaimé pendant la guerre civile.
Des affrontements entre milices rivales ont fait 14 morts dans l'ouest de la Libye, a annoncé mardi le Conseil national de transition (CNT) au pouvoir à Tripoli, qui a promis l'envoi d'une force d'interposition.
Les utopistes qui ont soutenu les bombes de la démocratie sur Tripoli condamnent avec force le renversement du Président Amadou Toumani Touré.
ATT, l’ancien Président Malien a été emporté par un coup d’Etat. C’est un fait accompli. Les condamnations dogmatiques ne vont pas le ramener dans son fauteuil.
Il faudrait donc encadrer les putschistes pour que la rectification soit courte à Bamako, suivant l’exemple du commandant Salou Djibo du Niger qui avait renversé Mamadou Tandja.
Les autorités libyennes ont confirmé samedi l'arrestation en Mauritanie de l'ex-chef des renseignements libyens, Abdallah al-Senoussi, recherché par la Cour pénale internationale (CPI).
«Nous avons confirmé l'arrestation d'Abdallah al-Senoussi auprès du ministère mauritanien des Affaires étrangères», a déclaré le porte-parole du Conseil national de transition (CNT), Mohamed Harizi.
Le président du Conseil national de transition (CNT) en Libye, Moustapha Abdeljalil, a menacé mercredi de recourir à la force pour empêcher toute autonomie de l'est du pays, proclamée la veille par des chefs de tribus et de milices.
Nous ne sommes pas préparés à une division de la Libye, a dit M. Abdeljalil dans des propos diffusés par la télévision.
Des chefs de tribus et de milices de l'Est libyen ont déclaré mardi l'autonomie de cette région pétrolière, où est née la révolte qui a fait chuter Mouammar Kadhafi, faisant craindre une partition du pays, où les nouvelles autorités peinent à exercer leur autorité.
Longtemps interdite par Mouammar Kadhafi qui la considérait comme un sport "sauvage", la boxe a fait son retour en Libye après la chute de son régime, grâce à des jeunes gens enthousiastes rêvant de devenir les nouveaux Mohamed Ali.
Dans un club de Tripoli qui se cherche encore un nom, Sofiane al-Bassar, 23 ans, lance une droite à son adversaire, lui fendant la lèvre. "Arrête! Arrête!" crie son entraîneur, Driss Ali Mohamed.
Saadi Kadhafi, l'un des fils du dirigeant déchu Mouammar Kadhafi, a prévenu vendredi qu'un "soulèvement imminent" allait se produire en Libye, et s'est dit en contact régulier avec diverses personnes mécontentes des nouvelles autorités du pays, selon un entretien diffusé par la chaîne Al Arabiya.
Seif al-Islam, dernier fils encore en cavale de l'ex-dirigeant Mouammar Kadhafi, a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi dans le sud de la Libye par des combattants ex-rebelles, auxquels il a demandé qu'on le tue.
Peu après cette annonce, les appels à son jugement devant la CPI se sont multipliés sur le plan international, la CPI soulignant de son côté que les autorités libyennes avaient l'«obligation» de leur remettre le fugitif.
Depuis sa prison, un proche de Mouammar Kadhafi raconte les dernières semaines du "Guide", terré à Syrte sous les bombes jusqu'à sa mort le 20 octobre. Un homme "déprimé, inquiet" qui préférait "mourir en Libye qu'être jugé" par la Cour pénale internationale (CPI).
Plusieurs pays Occidentaux ont salué la mort et la proclamation ce dimanche de la «libération» de la Libye. La France a rendu hommage au «courage, à l'unité et à la dignité du peuple libyen». Pour les Etats-Unis, le renversement de Kadhafi est «l'œuvre de Libyens ordinaires, courageux qui exigeaient libertés et dignité».