Mohamed Morsi, le président égyptien déchu, était dans la nuit de mercredi à jeudi détenu dans un bâtiment militaire avec son équipe, après avoir été renversé par l'armée, ouvrant la voie à une délicate transition dans un climat de graves tensions.
L'intégralité de l'Accord sur la préparation et l'organisation des élections législatives de 2013.
L'armée a renversé mercredi l'islamiste Mohamed Morsi, premier président démocratiquement élu d'Égypte, après une année au pouvoir marquée par des crises parfois meurtrières, qui doit laisser place à une délicate transition dans un climat de graves tensions.
Le président bolivien Evo Morales a atterri mardi soir à l'aéroport de Vienne venant de Moscou mais sans Edward Snowden, selon les autorités autrichiennes confirmant des informations de La Paz, tandis que l'indignation monte en Amérique latine après le refus de pays européens du survol de leur espace aérien.
Les travaux du dialogue politique ont finalement démarré ce mardi 2 juillet, contrairement à la date du 1er initialement dans le communiqué d’invitation de la facilitation. En effet, l’opposition avait ignoré cette invitation en arguant qu’il aurait fallu que le collège des facilitateurs lui adresse plutôt une correspondance que de la faire par voie de médias.
La veille de l’envoi par la voie des média de la lettre invitant l’opposition à la reprise du dialogue le 1er juillet, celle-ci avait envoyé une correspondance «à l'attention des facilitateurs du dialogue inter-guinéen». Cette missive datée du 29 juin donc, avait pour objet: «Planning des opérations électorales».
AfricaLog vous la propose car, estimant qu’elle a dû peser dans la balance pendant le dialogue politique:
Le président américain Barack Obama et son prédécesseur George W. Bush ont rendu hommage ensemble mardi à Dar es-Salaam aux 11 victimes tuées en 1998 dans l'attentat à la bombe contre l'ambassade des États-Unis en Tanzanie.
Le président démocrate et son prédécesseur républicain se sont recueillis devant un mémorial érigé dans l'enceinte de l'actuelle représentation diplomatique américaine.
Les pressions s'accentuaient lundi en Égypte pour exiger le départ de Mohamed Morsi, appelé à partir sous 24 heures par l'opposition et abandonné par quatre de ses ministres démissionnaires, au lendemain de manifestations monstres contre le président islamiste.
La présidence égyptienne a rejeté implicitement dans la nuit de lundi à mardi l'ultimatum lancé plus tôt par l'armée au chef de l'Etat islamiste Mohamed Morsi, lui laissant 48 heures pour satisfaire les demandes du peuple, faute de quoi elle imposerait une feuille de route, après des manifestations de masse.
Le ministre égyptien de la Défense et chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Sissi a donné lundi 48 heures aux forces politiques pour "satisfaire les revendications du peuple". Il a expliqué que celles-ci ont été exprimées d'une manière "sans précédent". Quatre ministres ont démissionné lundi.