Emboîtant le pas aux deux (2) ministres démissionnaires du gouvernement, sept (7) commissaires viennent, à leur tour, de rendre le tablier en annonçant leur départ de l’institution en charge d’organiser les élections en République de Guinée.
Le 31 août, environ 16heures, une barque de fortune en partance aux îles Kassa a chaviré sur les larges du port de pêche de Boulbinet, commune de Kaloum a appris AfricaLog.com à Conakry. Au service des urgences de l’hôpital national Ignace Deen où AfricaLog.com a effectué le déplacement, le bilan établi fait état de 8 morts dont un bébé et un jeune garçon, contre 28 survivants sur une soixantaine de passagers, selon les témoignages.
La justice ivoirienne a condamné vendredi à six mois de prison ferme pour trouble à l'ordre public Laurent Akoun, secrétaire général du parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, la défense dénonçant un "verdict politique" en plein regain de tension dans le pays.
A l'issue d'environ quatre heures de vifs débats, le procureur Allah Kouadio avait requis cinq ans de prison à l'encontre du responsable du Front populaire ivoirien (FPI) pour des propos tenus lors d'une réunion avec des militants, et repris dans la presse.
Ces propos, qui accusaient le président Alassane Ouattara de "mentir" et d'avoir voulu "tuer Gbagbo", "poussent à la révolte et sont de nature à menacer l'ordre public et à créer des troubles politiques graves", a lancé le procureur, fustigeant "un appel à l'insurrection".
Le président du tribunal, le juge Braman Koné, a interrogé l'accusé sur un éventuel lien entre les propos incriminés et les attaques contre l'armée qui ont commencé quelques jours plus tard, suscitant un tollé dans l'assistance, parmi laquelle se trouvaient des responsables du parti.
"Ce n'est pas en cassant et en muselant l'opposition qu'on arrivera à régler les problèmes dans ce pays", a répliqué M. Akoun, reparti après le jugemenent pour la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca).
Sa défense avait réclamé une relaxe. "C'est une déception. On a compris tout le long des questions posées par le parquet que c'est un verdict politique", a dénoncé l'un de ses avocats, Me Toussaint Zahui Dako, annonçant que la défense allait faire appel.
"Condamner le secrétaire général à une telle peine, c'est vouloir décapiter le parti. Il ne revient pas à la justice de prendre une telle décision", a affirmé pour sa part Me Ambroise Farama, avocat burkinabé du leader du FPI.
Arrêté le 26 août, M. Akoun avait été inculpé de trouble à l'ordre public et placé en détention deux jours plus tard.
Ce verdict tombe alors que le pays connaît son plus grave regain de tension depuis la fin de la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) qui a fait quelque 3.000 morts, après une vague d'attaques meurtrières contre l'armée en août, notamment à Abidjan, suivies d'arrestations de figures du camp Gbagbo.
Le gouvernement accuse des pro-Gbagbo d'être derrière les attaques, avec le soutien d'exilés au Ghana, ce que le FPI dément fermement.
Soupçonné par Abidjan d'implication dans ces opérations commandos, le porte-parole en exil de M. Gbagbo, Justin Koné Katinan, a été arrêté le 24 août par la police ghanéenne.
A Accra, la comparution de M. Katinan devant la justice a été repoussée vendredi au 5 septembre. La défense demande aux autorités ghanéennes de fournir des explications sur la détention du porte-parole, réfugié politique au Ghana depuis la crise et qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt international émis par la Côte d'Ivoire pour "crimes économiques".
Avant MM. Akoun et Katinan, le secrétaire général adjoint du FPI, l'ex-ministre Alphonse Douati, avait été arrêté le 18 août puis inculpé et incarcéré pour "atteinte à la sûreté de l'Etat".
Jugeant la nation ivoirienne "en danger", le chef de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, l'ex-Premier ministre Charles Konan Banny, a appelé cette semaine le président Ouattara à prendre des "initiatives" pour relancer le dialogue avec l'opposition, dans un entretien.
Soupçonné par la Cour pénale internationale (CPI) d'être "coauteur indirect" de crimes contre l'humanité commis lors des violences de 2010-2011, Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril 2011 à Abidjan, est détenu depuis fin 2011 à La Haye. – AfricaLog avec agence
Mitt Romney a accepté jeudi soir la nomination du Parti républicain pour l'élection présidentielle américaine du 6 novembre. Dans son discours lors de la convention de Tampa, il a expliqué que l'Amérique a "besoin d'emplois, beaucoup d'emplois".
Le dernier repas des condamnés à mort, aux Etats-Unis, est généralement très calorique, révèle une étude de l'université Cornell publiée le 24 août sur le site de la revue scientifique "Appetite".
Ça y est, on n’a pas pu empêcher cette fois la démission de ministre. Deux viennent de claquer la porte à la gouvernance Alpha Condé. (voir copie). Obéissant à l’appel du parti PEDN de Lansana Kouyaté qui les y avait envoyés au lendemain de la victoire d’Alpha Condé à la présidentielle de 2010, Aboubacar Sidiki Koulibaly et Souleymane Cissé ont déposé le mercredi 29 août 2012 leur lettre de démission collective au Premier ministre.
Suite à la déclaration du porte-parole de la Présidence de la République de la l’option choisie par le Président Alpha Condé, l’opposition vient de réagir à travers un document en date du 29 août.
On sait que dans ledit document, trois (3) variantes étaient soumises au choix du Chef de l’Etat pour une sortie de crise en vue de la tenue, dans les conditions souhaitées, des élections législatives.
Des dizaines de personnes ont manifesté jeudi à Dakar contre les exécutions de prisonniers dans le couloir de la mort en Gambie, qui ont suscité un tollé dans le monde alors que Banjul observait un mutisme total concernant d'autres détenus menacés d'être tués.
Le chef de la Commission réconciliation ivoirienne appelle le président Alassane Ouattara à prendre des "initiatives" en vue de relancer le dialogue, au moment où le pays connaît son plus grave regain de tension depuis la crise de 2010-2011, dans un entretien.
"La Nation ivoirienne est en danger", alerte l'ex-Premier ministre Charles Konan Banny, président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, dans cet entretien réalisé mardi.
Charles Blé Goudé, le leader en exil des "jeunes patriotes", farouches partisans de l'ex président Laurent Gbagbo, estime que la paix est un "impératif" pour la Côte d'Ivoire et appelle au dialogue pour régler les différents politiques dans le pays, un an après les meurtriers affrontements post-électoraux.