Le nouveau président gambien Adama Barrow a annoncé samedi la libération de tous les détenus sans jugement dans le pays et une commission d'enquête sur les disparitions sous le régime de l'ex-président Yahya Jammeh, lors de la fête de son investiture.
«Des instructions ont déjà été données pour que tous ceux qui sont détenus sans jugement soient libérés», a déclaré M. Barrow, 51 ans, au cours de cette cérémonie lors de l'anniversaire de l'indépendance de la Gambie, au stade de l'Indépendance à Bakau, près de Banjul.
Le gouvernement sud-coréen a confirmé mercredi que l'homme assassiné en Malaisie était bien un demi-frère du leader nord-coréen Kim Jong-Un, comme l'avaient annoncé plusieurs médias la veille.
"Notre gouvernement est certain que l'homme assassiné est Kim Jong-Nam", a déclaré le porte-parole du ministère sud-coréen de l'Unification, Chung Joon-Hee, qui gère les affaires intercoréennes.
Peu auparavant, le président sud-coréen par intérim, Hwang Kyo-Ahn, avait estimé que ce crime commis lundi démontrait "la brutalité et la nature inhumaine du régime" de Pyongyang.
Selon l'agence pour la sécurisation des frontières européenne Frontex, des centaines de milliers de réfugiés, en provenance des pays d'Afrique et du Moyen- Orient, ont foulé le sol européen depuis le début de l'année. Ces populations ont atteint les cotes européennes à bord de plusieurs bateaux de fortune via la Turquie puis la Grèce au risque de leurs vies. Plusieurs d’entre eux ont malheureusement perdu la vie, noyés durant la traversée de la mer Méditerranée. Dès lors n'est-il pas impérieux de situer les responsabilités de l'Afrique et de l'Europe au cours cette tragédie humaine?
L'Allemagne a désigné dimanche comme chef d'État son ancien chef de la diplomatie Frank-Walter Steinmeier, présenté par la presse comme un «anti-Trump» et qui a d'emblée promis de défendre la démocratie contre le «populisme».
«L'histoire de cette République» allemande, née sur les ruines du IIIe Reich, «est en réalité le meilleur argument contre le populisme et tous ceux qui croient que parce que le monde est devenu plus compliqué, les réponses doivent être plus simples», a déclaré le responsable social-démocrate sur la chaîne ARD peu après son élection.
Donald Trump a défendu dimanche les premières opérations d'expulsions de clandestins de sa présidence, ciblant des sans-papiers décrits comme criminels ou délinquants et qui ont provoqué des protestations à gauche et dans les communautés immigrées.
"La répression contre les clandestins criminels n'est que l'application de ma promesse de campagne", a écrit le président américain sur Twitter. "Des membres de gangs, des trafiquants de drogue et d'autres sont en train d'être expulsés!", a-t-il ajouté.
Fin du suspense autour du retour en Gambie du nouveau président Adama Barrow, attendu dans son pays depuis le départ en exil de Yahya Jammeh, s'est dissipé mercredi, avec l'annonce de son arrivée jeudi après-midi à Banjul. Accueilli au Sénégal depuis le 15 janvier à la demande de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui craignait pour sa vie durant les derniers jours du mandat de M. Jammeh, M.
François Hollande a assuré samedi à l'ouverture du 27e Sommet Afrique-France à Bamako que Paris resterait "toujours au côté du Mali", quatre ans presque jour pour jour après avoir ordonné une opération militaire française qui avait stoppé une offensive jihadiste dans le nord du pays sahélien.
Des dirigeants ouest-africains ont tenté de nouveau vendredi à Banjul de convaincre le président gambien Yahya Jammeh de céder le pouvoir le 19 janvier à son successeur élu Adama Barrow, pour mettre fin à la crise qui a provoqué l'exode de milliers de Gambiens.
Ce pays anglophone d'Afrique de l'Ouest est plongé dans la crise depuis que M. Jammeh a annoncé le 9 décembre qu'il ne reconnaissait plus les résultats de l'élection présidentielle du 1er décembre, une semaine après avoir pourtant félicité M. Barrow pour sa victoire.
Grande gagnante de la mondialisation au siècle dernier et aujourd'hui artisane de «nouvelles routes de la soie», la Chine s'autoproclame héraut du libre-échange face à l'Amérique de l'isolationniste Donald Trump, et entend redessiner à sa façon le commerce du XXIe siècle.
«Nous n'allons pas fermer la porte au monde, mais l'ouvrir encore plus largement», avait martelé en novembre le président chinois, Xi Jinping, juste après l'élection du milliardaire américain.
Pas encore investi président, Donald Trump a creusé un fossé avec ses futurs services de renseignement, qu'il a accusés publiquement et tour à tour d'incompétence et de déloyauté, tandis que ses futurs ministres exprimaient leur «confiance» à leur égard.
Le futur directeur de la CIA Mike Pompeo s'est retrouvé jeudi devant le Congrès dans une position inconfortable. Nommé par un président élu qui a conspué les agences de renseignement, il doit diriger la plus célèbre d'entre elles.