"Le président, c'est moi", a affirmé vendredi soir l'opposant gabonais Jean Ping, lors de sa première déclaration depuis la proclamation de la victoire du président sortant Ali Bongo. Il réclame un recomptage des voix bureau de vote par bureau de vote.
"Le monde entier connaît qui est le président de la République: c'est moi, Jean Ping", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à son domicile de Libreville.
Des heurts se sont produits jeudi à Libreville, la capitale gabonaise, pour le 2e jour consécutif après l'annonce la veille de la réélection du président sortant Ali Bongo, contestée par son rival Jean Ping. Trois personnes ont été tuées et un millier interpellées.
Jean Ping a demandé au président sortant d'admettre sa défaite. "La seule solution c'est qu'il reconnaisse sa défaite parce qu'il sait qu'il a été battu", a-t-il déclaré sur BFM TV.
Le centriste Michel Temer, 75 ans, est devenu mercredi le nouveau président du Brésil, quelques heures après la destitution de Dilma Rousseff pour maquillage des comptes publics, marquant la fin de 13 ans de gouvernements de gauche dans le plus grand pays d'Amérique latine.
Ancien vice-président de Mme Rousseff dont il a précipité sa chute, l'homme fort du PMDB (centre droit) a prêté serment au Sénat et devra diriger un Brésil dans la tourmente jusqu'aux prochaines élections législatives et présidentielles fin 2018.
L'Assemblée nationale du Gabon était en flammes mercredi soir à Libreville après avoir été incendiée par des manifestants descendus dans la rue à l'annonce de la réélection du président Ali Bongo Ondimba, selon plusieurs témoins.
Tout le bâtiment est en train de prendre feu, a indiqué Yannick, un Librevillois présent sur les lieux. Un panache rouge et noir se dégageait dans la nuit au-dessus du palais Léon Mba, selon des journalistes qui se trouvaient à distance.
Ils sont entrés, ils ont brûlé, selon le même témoin affirmant que les forces de sécurité auraient reculé.
Le porte-parole du gouvernement gabonais, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a dénoncé des ingérences multiples, visant la France et la Côte d'Ivoire, où un conseiller du président a été limogé mardi, alors que le Gabon est suspendu à l'annonce du résultat de l'élection présidentielle.
Il y a des ingérences étrangères multiples, d'abord en France (ndlr: l'ancienne puissance coloniale), a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse au siège de Gabon Télévision, pointant aussi du doigt la Côte d'Ivoire.
L'ex-Premier ministre portugais Antonio Guterres était toujours en tête lundi des candidats pour succéder à Ban Ki-moon comme secrétaire général de l'ONU, selon des diplomates. Il devance assez nettement le chef de la diplomatie slovaque Miroslav Lajcak.
A l'issue d'un troisième tour de scrutin indicatif au Conseil de sécurité, onze des 15 pays membres ont "encouragé" Antonio Guterres. Trois l'ont "découragé", c'est-à -dire ont émis un vote défavorable (un de plus qu'au scrutin précédent), et un était "sans opinion".
L'opposant Jean Ping s'est proclamé dimanche devant la presse et ses partisans à Libreville vainqueur de l'élection présidentielle à un tour au Gabon, dont les résultats officiels doivent être annoncés mardi.
Je suis l'élu. J'attends que le président sortant m'appelle pour me féliciter, a déclaré le rival du président sortant Ali Bongo Ondimba, dans ses premières déclarations publiques depuis la clôture du scrutin de samedi, et alors que les deux camps se disent vainqueurs et s'accusent de fraude.
Le président sortant du Gabon, Ali Bongo Ondimba, a déclaré dimanche attendre sereinement les résultats de l'élection présidentielle alors que son principal rival Jean Ping s'est autoproclamé vainqueur du scrutin à un tour de samedi.
Nous sommes légalistes et nous sommes républicains donc nous attendons sereinement que la Cénap (commission électorale, ndlr) annonce les résultats de l'élection, a déclaré le président-candidat pour sa première prise de parole publique depuis le vote. Les résultats doivent être annoncés mardi.
Les sénateurs brésiliens ont lancé jeudi le procès en destitution historique de la présidente Dilma Rousseff, dont la très probable éviction tournerait la page de 13 ans de pouvoir de gauche à la tête de la première économie d'Amérique latine.
Les 81 parlementaires jugeront probablement mardi ou mercredi si l'ex-guérillera de 68 ans, actuellement suspendue, s'est rendue coupable de maquillages des comptes publics et d'avoir signé des décrets engageant des dépenses imprévues sans l'accord préalable du Parlement.
Le secrétaire d'État américain John Kerry a félicité mardi à Sokoto l'armée nigériane pour sa lutte contre Boko Haram, soulignant qu'elle devait aussi faire preuve de retenue, sans évoquer le raid aérien qui aurait grièvement blessé le leader contesté du groupe islamiste Abubakar Shekau.
Pour sa troisième visite diplomatique au Nigeria en moins de deux ans, John Kerry s'est rendu tout d'abord dans l'extrême nord du pays, à Sokoto, où il a réitéré l'engagement des États-Unis aux côtés du géant de l'Afrique de l'Ouest, avant de rencontrer le président Muhammadu Buhari à Abuja.