"La France sera toujours la France", a assuré jeudi François Hollande en réplique à Donald Trump après que le candidat républicain à la Maison blanche eut affirmé que la France n'était plus elle-même à la suite de l'attentat à Nice et le meurtre d'un prêtre.
"La France sera toujours la France, parce que la France ne cède jamais et parce que la France, elle porte toujours des idéaux, des valeurs, des principes qui font que nous sommes reconnus partout dans le monde", a déclaré le chef de l'Etat à l'occasion d'un discours à Rivesaltes (sud-ouest).
Le Parti démocrate a sorti son artillerie lourde, hier soir à Philadelphie, envoyant à la tribune de sa convention des orateurs de fort calibre, dont Barack Obama et Joe Biden, pour défendre sa candidate à la présidence et dénoncer son rival républicain.
Acclamé par une foule chauffée à bloc, le président américain a mis fin à la troisième soirée de la convention démocrate en défendant son bilan et en exprimant un optimisme qu'il a contrasté avec la « vision profondément pessimiste » présentée par les républicains la semaine dernière à Cleveland.
Le candidat républicain à la présidence américaine Donald Trump a estimé mercredi que la France n'était plus la France, en mentionnant le prêtre égorgé la veille dans une église de Saint-Etienne-du Rouvray (nord-ouest).
Lors d'une conférence de presse en Floride, M. Trump a mentionné ce meurtre et cité un ami, qui, a-t-il dit, voulait se rendre en France il y a trois ou quatre mois.
Le président français François Hollande tentait mercredi de maintenir l'unité du pays face au risque de tensions religieuses après l'égorgement d'un prêtre dans une église perpétré par deux jihadistes, au moment où les appels à durcir l'arsenal sécuritaire se multiplient.
Réunis mercredi à l'Élysée, les représentants des différentes religions ont demandé au président socialiste une sécurité renforcée des lieux de culte et affiché leur unité.
La Première dame des Etats-Unis Michelle Obama a prononcé lundi soir à Philadelphie un vibrant plaidoyer en faveur de la candidate démocrate Hillary Clinton, jugeant qu'elle seule avait les qualités requises pour la Maison Blanche.
C'est la seule personne qui a véritablement les qualités pour être présidente, a lancé l'épouse de Barack Obama au premier soir de la convention d'investiture démocrate. Dans cette élection, je suis avec elle, a-t-elle martelé, très applaudie, reprenant le slogan des pro-Clinton.
Moscou est soupçonné d'avoir cherché à influencer la campagne électorale américaine en faveur de Donald Trump en orchestrant une fuite de courriels embarrassants pour Hillary Clinton. Mais prouver l'implication russe sera difficile, selon les experts.
Vendredi, trois jours avant l'ouverture de la convention démocrate, WikiLeaks a publié près de 20.000 messages piratés des comptes de sept responsables du parti démocrate, et échangés de janvier 2015 à mai 2016.
La légende du basket américain Michael Jordan a affirmé lundi qu'il ne pouvait "pas rester plus longtemps silencieux" face aux très vives tensions entre Noirs et policiers aux Etats-Unis et a fait un don de deux millions de dollars à deux associations.
"Je suis attristé et frustré par les discours de division et les tensions raciales qui semblent empirer ces derniers temps", a écrit Michael Jordan dans une lettre ouverte publiée par le site internet The Undefeated.
Malik et Barack Obama ne supporteront pas le même candidat lors de l'élection présidentielle américaine. Les deux fils de Barack Hussein Obama Senior ne partagent visiblement pas les mêmes opinions politiques. Dans un entretien accordé au New York Post, Malik Obama a annoncé qu'il accordera son vote au candidat républicain Donald Trump. Le président américain s'étant lui logiquement rallié à la cause d'Hillary Clinton et de son propre parti.
Le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump a rattrapé voire légèrement dépassé sa rivale démocrate dans deux sondages parus lundi et réalisés à la suite de son investiture officielle par le parti républicain, la semaine dernière.
Le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump a estimé que les Français, dont le pays est «totalement» gangréné par le terrorisme, feraient l'objet de contrôles plus poussés pour pouvoir entrer aux États-Unis s'il était élu, dans une interview diffusée dimanche.
Le milliardaire était interrogé par NBC sur un éventuel élargissement de sa proposition visant à restreindre l'entrée aux États-Unis des ressortissants de pays «mis en péril par le terrorisme».