Un proche conseiller du clan Kadhafi est en pourparlers avec le gouvernement britannique, a rapporté le quotidien "The Guardian". Les discussions portent sur la possibilité d'une sortie de crise pour le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
Les insurgés libyens ont subi de nouveaux revers mercredi face aux forces de Mouammar Kadhafi qui ont repris le contrôle du site pétrolier de Ras Lanouf et progressé vers Brega, forçant des rebelles paniqués à se replier vers l'Est.
Une quarantaine de pays et d'organisations membres du groupe de contact sur la Libye créé dans la foulée de frappes militaires se sont retrouvés mardi à Londres avec l'ambition d'esquisser l'après-Kadhafi.
«Les Libyens ont besoin de nous sur trois points», a énuméré le Premier ministre britannique David Cameron dans une allocution ouvrant la réunion, vers 13h00 GMT (9h00 à Montréal).
Dans la pièce sombre de la prison de Benghazi, on ne voit que leurs yeux qui brillent dans le noir. Ils sont 14 hommes originaires du Mali, tous arrêtés dimanche à Ben Jawad - l'une des quatre villes reconquises par les insurgés libyens depuis le début des frappes internationales.
Le départ des troupes de Mouammar Kadhafi est accueilli avec joie et soulagement par les habitants de ces villes, où la vie reprend son cours après 10 jours de terreur.
Une transition démocratique en Libye sera une «tâche difficile», a affirmé lundi le président des États-Unis au cours d'un discours à la nation. Il a aussi annoncé que l'OTAN prendra les commandes de l'ensemble des opérations militaires de la coalition internationale en Libye.
«La transition conduisant à un gouvernement légitime répondant aux attentes du peuple libyen sera une tâche difficile», a expliqué Barack Obama.
Des témoins à Syrte, lieu de naissance du colonel Mouammar Kadhafi, ainsi qu'à Tripoli, ont rapporté avoir entendu des explosions dimanche soir.
Des témoins à Syrte, lieu de naissance du colonel Mouammar Kadhafi, ainsi qu'à Tripoli, ont rapporté avoir entendu des explosions dimanche soir.
Les insurgés libyens appuyés par l'aviation de la coalition occidentale ont repris samedi après une nuit de violents combat la ville stratégique d'Ajdabiah, dans l'est du pays, forçant les troupes gouvernementales à se replier sur le port de Brega.
Le régime libyen s'est dit prêt vendredi "à mettre en oeuvre" un plan de l'Union africaine pour mettre fin aux hostilités en Libye qui propose cessation des combats et ouverture d'un dialogue entre Libyens en préalable à une "transition" démocratique.
Les avions de combat occidentaux ont pilonné des objectifs en Libye pour la cinquième nuit consécutive jeudi, sans parvenir à empêcher les chars des forces loyalistes de bombarder plusieurs villes rebelles ou à déloger leurs blindés du carrefour stratégique d'Ajdabiah.
Les combats entre les forces fidèles au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et les rebelles faisaient rage mercredi près d'Ajdabiya. Les habitants, effrayés, fuient cette ville clé de l'Est libyen.
L'un des résidents, Faraj, 25 ans, a affirmé que les combats l'ont empêché de revenir dans sa ville, située à 160 km au sud de Benghazi, fief de l'insurrection contre le régime du colonel Kadhafi.