La mort de Michel Germaneau ne restera pas impunie, a menacé lundi Nicolas Sarkozy au lendemain de l'annonce par l'organisation Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) de l'exécution de l'otage français détenu au Sahara.
Le président français a confirmé la mort de cet homme de 78 ans, membre d'une organisation humanitaire, enlevé le 20 avril dans le nord du Niger.
La police sud-africaine a annoncé vendredi l'inculpation pour terrorisme de cinq extrémistes blancs soupçonnés d'avoir projeté des attentats à la bombe contre des townships noirs, tout en réaffirmant qu'"aucune menace" ne pesait sur le Mondial.
Alors qu’il prétend mener une lutte sans merci contre le terrorisme, Paris a montré dans cette affaire de libération de son otage, détenu par Al-Qaïda au Sahel en échange de l’élargissement de quatre terroristes, que sa politique sécuritaire est tributaire de ses propres intérêts, ignorant totalement le danger que cela pourrait engendrer pour les autres pays.