Les dirigeants africains réunis en sommet ne sont pas parvenus lundi à Addis Abeba à élire le nouveau président de la Commission de l'Union africaine, son organe clé, a-t-on appris de source officielle.
L'Union africaine (UA) a finalement reconnu mardi le Conseil national de transition libyen comme le représentant légitime du peuple libyen, a annoncé l'UA dans un communiqué diffusé par les services du président sud-africain.
L'Union africaine n'est pas prête à reconnaître le Conseil national de transition (CNT), l'organe politique de la rébellion libyenne, a déclaré jeudi à Paris le président de la commission de l'UA Jean Ping, à l'issue de la conférence sur l'avenir de la Libye.
A la question "êtes-vous prêts à reconnaître le CNT, M. Ping a répondu : "Non. Les choses ne se passent pas comme ça".
L'Union africaine a demandé jeudi la fin des bombardements de l'Otan sur la Libye, indispensable à ses yeux pour ouvrir la voix à une solution politique qu'elle a de nouveau défendue lors d'un mini-sommet extraordinaire à Addis Abeba.
Cet appel figure dans une déclaration adoptée à l'issue de ce sommet et d'autres réunions de haut niveau de l'UA, consacrées depuis mercredi au conflit libyen, a expliqué le commissaire à la paix et à la sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra.
Mouammar Kadhafi a accepté la «feuille de route» proposée par l'Union africaine pour trouver une issue pacifique au conflit en Libye, a annoncé le président sud-africain Jacob Zuma après une réunion à Tripoli entre le leader libyen et une délégation de l'UA.
Le comité de l'Union africaine (UA) sur la Libye a réitéré dimanche à Nouakchott son appel à "la cessation immédiate de toutes les hostilités" et évoqué une "période transitoire" pour l'adoption de réformes dans ce pays, théâtre d'une insurrection depuis mi-février.
L'Union Africaine (UA) a condamné mardi les "abus" et les "violations des droits de l'Homme" commis en Côte d'Ivoire dans "un contexte de conflit militaire", et a de nouveau appelé à "la protection impérative de la population civile".
Le régime libyen s'est dit prêt vendredi "à mettre en oeuvre" un plan de l'Union africaine pour mettre fin aux hostilités en Libye qui propose cessation des combats et ouverture d'un dialogue entre Libyens en préalable à une "transition" démocratique.
Une coalition internationale, menée par les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne, a lancé samedi des bombardements en Libye en vertu de la résolution 1973 votée jeudi soir à l'ONU, afin de tenter de stopper la répression de la révolte contre le régime de Kadhafi.
L'Union africaine tentait jeudi de donner sans doute une ultime chance à la diplomatie dans la crise en Côte d'Ivoire, en présence du président reconnu internationalement Alassane Ouattara et de représentants de son rival Laurent Gbagbo, lors d'un mini-sommet à Addis Abeba également consacré à la Libye.