Le leader de l’UFC rectifie le président de GPT. Les hommes politiques guinéens multiplient les sorties dans les médias. Chacun suit de près les déclarations de l’autre. Et la moindre erreur est relevée, parfois amplifiée et corrigée sur un ton moqueur mais non sans courtoisie. Même s’il y a attaques, elles ne sont pas pour le moment faites avec des propos déplacés.
Les seules sorties acerbes se font contre le pouvoir. Comme pour dire, "on ne se trompe pas d’adversaire".
«Certains de nos préalables commencent à être réglés.» Aboubacar Sylla est le leader de l’Union des Forces du Changement (UFC) et le porte-parole de l’Alliance pour le Développement et le Progrès (ADP).
L’ancien Premier ministre de la Transition, Jean Marie Doré, âgé de 75 ans, actuel président de l’UPG (Union pour le progrès de la Guinée) croit revenir en force en politique avec l’ADP, (Alliance pour la Démocratie et le progrès) qu’il a formé avec d’autres acteurs politiques tels, Lansana Kouyaté, président du PEDN, désormais ex-membre de l’alliance arc-en-ciel d’Alpha Condé.
Lors d’une récente conférence de presse, l’ancien ministre de l’information et président de l’UFC (Union des forces du changement) Aboubacar Sylla a rappel é que la situation de la Guinée est désespérée, l’économie du pays est entrain de s’effondrer à un rythme sans précédent. Il a fustigé le nouveau gouvernement du premier ministre Mohamed Saïd Fofana.
Le 10 mars, Aboubacar Sylla, président de l’’UFC (Union des forces du changement), ancien ministre de l’Information sous la Transition, a animé une conférence de presse pour parler de la situation actuelle du pays et se « mettre en ordre de bataille pour aller aux élections législatives.»
L’Alliance Cellou Dalein Président demande la démission du ministre de l’information et de la communication, Aboubacar Sylla. Lors du journal télévisé de vendredi à la télévision d’Etat, un reportage a présenté le parcours du nouveau président de la CENI.
Le ministre guinéen de la Communication, Aboubacar Sylla, a demandé au gouvernement de "débloquer rapidement" une enveloppe de 23,4 milliards de francs guinéen, soit 2,3 milliards de franc CFA, pour permettre aux populations des 33 préfectures du pays "de recevoir enfin les émissions" de la radio et de la télévision nationale dans la perspective de la prochaine élection présidentielle.