Jusqu'ici limitée aux violences post-électorales de fin 2010-début 2011, l'enquête en Côte d'Ivoire de la Cour pénale internationale (CPI) peut désormais s'étendre aux crimes commis depuis la tentative de coup d'Etat contre Laurent Gbagbo en septembre 2002.
Le transfèrement de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo devant les instances de la Cour pénale internationale (CPI) à la veille de la visite du président ivoirien Alhassane Ouattara en Guinée le 1er décembre dernier, ne fait pas l'unanimité au sein des populations guinéennes, dont certaines y voient une soumission au "désidérata'' des occidentaux.
Cela continue de défrayer la chronique dans la capitale guinéenne.
L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo est «sous le choc de la surprise» de son transfert à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, a déclaré son avocat Emmanuel Altit en dénonçant «la brutalité de cet enlèvement».
L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a quitté mardi soir la Côte d'Ivoire et est en route pour la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, a-t-on appris auprès de la justice ivoirienne. (NDLR: sur la photo, le véhicule transportant Gbagbo se dirige vers l’aéroport de Korhogo, pour son transfert à la CPI)
Le Front populaire ivoirien (FPI) de l'ex président Laurent Gbagbo, se "félicite" de la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d'enquêter sur les crimes commis en Côte d'Ivoire.
Dans un communiqué publié mercredi dans la presse, le FPI "se félicite de la décision de la Chambre préliminaire III de la CPI prise le 30 septembre dernier".
L'enquête à venir de la Cour pénale internationale (CPI) sur les crimes commis durant la crise post-électorale est une arme à double tranchant pour le nouveau pouvoir ivoirien, qui espère être débarrassé de rivaux mais pourrait voir certains de ses soutiens inquiétés.
Trois mois après l'éclatement de la révolte en Libye, le procureur de la Cour pénale internationale a demandé lundi aux juges de délivrer des mandats d'arrêt pour crimes contre l'humanité contre le dirigeant libyen Moummar Kadhafi, son fils Seif Al-Islam et le chef des renseignements libyens Abdallah Al-Senoussi.
Le gouvernement américain a lancé une intense recherche pour trouver un pays qui pourrait accueillir le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a indiqué samedi le New York Times.
Cependant, le colonel Kadhafi risquant d'être poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye pour les atrocités commises contre son propre peuple depuis le début de la rébellion, les responsables américains n'ont qu'une courte liste de pays potentiels.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, a annoncé mercredi vouloir ouvrir une enquête sur des "massacres commis de façon systématique ou généralisée" en Côte d'Ivoire.
Le 1er avril, Amadi Bah, chef section coopération internationale et Emeric Roger, chef section analyse du bureau du Procureur de la CPI (Cour Pénale Internationale), ont animé une conférence de presse à Conakry. Pour faire le point de leur quatrième mission d’évaluation de la procédure en cours sur les violations des droits de l’Homme commis en Guinée le 28 septembre 2009, dans un stade du même nom.