La junte bissau-guinéenne a affirmé mardi qu'elle acceptait toutes les exigences de l'Afrique de l'Ouest sur le retour du pouvoir aux civils, à l'exception du rétablissement dans ses fonctions du président intérimaire Raimundo Pereira, renversé par le coup d'Etat du 12 avril et refugié à Abidjan.
Le président de l'Assemblée nationale du Mali, Dioncounda Traoré, qui doit diriger son pays aux termes de l'accord conclu entre la junte et la médiation burkinabè pour le transfert du pouvoir à des civils, est arrivé samedi en fin de journée à Bamako.
La convention nationale qui devait s'ouvrir jeudi à Bamako à l'initiative de la junte militaire malienne a été reportée, les putschistes affirmant avoir consulté différentes parties qui ont souhaité une meilleure préparation matérielle.
Le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la république (FDR) qui regroupe partis politiques et organisations de la société civile, a rejeté mercredi la convention nationale.
La junte au pouvoir depuis le 22 mars au Mali a "pris acte" des sanctions imposées lundi par l'Afrique de l'Ouest, "rappelant" cependant que "l'urgence est le recouvrement de l'intégrité territoriale "après l'avancée de rebelles touareg et de groupes armés dans le nord.
La junte prête au dialogue après une rencontre avec le Président du Faso. Une mission de la junte malienne a rencontré le Président du Faso, Blaise Compaoré le samedi 31 mars 2012 à Ouagadougou. La délégation du CNRDRE est composée du Colonel Moussa Coulibaly, du Capitaine Adama Diarra et du Lieutenant Amadou Konaré.
Une délégation de la junte est arrivée dans la nuit de vendredi à samedi à Ouagadougou pour rencontrer le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao dans la crise malienne.
La délégation de trois militaires est conduite par le colonel Moussa Coulibaly comprenant également le capitaine Adama Diarra et le lieutenant Amadou Konaré, porte-parole de la junte.
La situation est actuellement critique dans le nord du Mali en raison de l'avancée de rebelles touareg et d'islamistes armés, face auxquels l'armée a besoin du soutien extérieur, a affirmé vendredi le chef de la junte, le capitaine Amadou Sanogo.
Communiqué de la délégation des six Chefs d’Etat de la CEDEAO sur la situation au Mali. Le Sommet Extraordinaire de la CEDEAO du mardi 27 mars 2012 à Abidjan, sur la situation politique au Mali, dans ses résolutions finales, avait décidé de l’envoi au Mali, le jeudi 29 mars 2012, d’une délégation de haut niveau chargée d’informer la junte sur la teneur des décisions du Sommet et de discuter notamment, des modalités d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
La junte au pouvoir au Mali depuis le coup d'Etat du 22 mars a annoncé mardi soir l'adoption d'une nouvelle Constitution. Cela, à 48 heures de la visite de plusieurs chefs d'Etat ouest-africains qui ont haussé le ton pour "un retour rapide à l'ordre constitutionnel".
Le chef de la junte au pouvoir au Mali, le capitaine Amadou Sanogo, a appelé lundi soir les rebelles touareg qui progressent dans le nord du pays à cesser les hostilités et négocier dans les plus brefs délais, dans une allocution sur la télévision publique.