Des coups de feu, provenant de l'intérieur du camp de la garde républicaine situé au centre-ville de Ouagadougou, sont entendus dans la nuit de lundi, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon ces sources, des militaires de la garde républicaine ont tiré en l'air et barré la route de leur camp. Ils demandent le départ de leur chef et l'amélioration des conditions de vie et de travail.
Plusieurs centaines d'opposants ont manifesté samedi à Ouagadougou pour exiger le départ du président Blaise Compaoré au moment ou était annoncée la mort d'un enfant de 11 ans tué par la balle perdue d'un policier mutin.
Des réformes urgentes sont impératives pour éviter au Burkina Faso du président Blaise Compaoré, en crise depuis deux mois, une révolution à la tunisienne où à l'égyptienne, estiment des analystes et commentateurs de ce pays sahélien.
Des commerçants du principal marché de Ouagadougou, furieux des pillages de militaires mutins depuis jeudi, ont incendié samedi le siège du parti au pouvoir dans la capitale, a constaté un journaliste.
Des dizaines de soldats du régiment présidentiel du Burkina Faso se sont mutinés dans la nuit de jeudi à vendredi à Ouagadougou et, après s'être cantonnés à des tirs dans leurs casernes, sont sortis en tirant en l'air dans les rues, a constaté un journaliste.
Le président burkinabè Blaise Compaoré, confronté depuis une semaine à des mouvements de colère au sein de son armée, a annoncé mercredi qu'il allait "rencontrer" jeudi "les représentants des différentes composantes des forces armées".
Suite à une fusillade intervenue dans la nuit de mardi à mercredi au Camp militaire Aboubacar Sangoulé Lamizana à Gounghin, quartier situé à l'ouest d'Ouagadougou, la situation est toujours confuse où la plupart des commerces ont baissé les rideaux au centre-ville, des services administratifs fermés, a-t-on constaté mercredi dans la matinée à Ouagadougou.
Quelque deux mille Burkinabè se sont rassemblés samedi à Ouagadougou contre la mort d'étudiants tués par balles lors de manifestations pour réclamer la justice sur la mort dans des circonstances troubles d'un jeune collégien fin février, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le Président COMPAORE promet de rester en contact avec les deux candidats guinéens pour « aller vers des élections très sereines »