Le 24eme anniversaire de l’assassinat du capitaine Thomas Sankara a été commémoré à Washington, ce samedi 15 octobre. Une occasion pour demander justice et vérité sur la mort du président révolutionnaire, modèle de la jeunesse panafricaniste.
Thomas Sankara avait été assassiné le 15 octobre 1987 lors du coup d’Etat militaire qui a porté l’actuel Président Blaise Campaoré au pouvoir.
Les autorités burkinabè ont affirmé mardi «ne pas être informées» de l'arrivée sur leur territoire d'un important convoi de véhicules civils et militaires venant de Libye et transitant par le Niger pour le Burkina Faso, sa destination finale.
«Nous ne sommes informés de rien pour le moment. S'ils passent nos frontières nous seront naturellement mis au courant», a déclaré à l'AFP une source gouvernementale, ayant requis l'anonymat.
Quatre-vingt treize militaires ont été arrêtés dans la capitale économique du Burkina Faso, Bobo Dioulasso (sud-ouest), où une mutinerie a été matée par l'armée en fin de semaine dernière, a-t-on appris lundi de source militaire.
«On a pris 93 mutins», a déclaré à l'AFP un officier commandant l'opération.
Le précédent bilan faisait état de 57 arrestations.
Six militaires et une jeune fille ont été tués dans l'opération conduite vendredi par l'armée burkinabè contre des mutins dans la capitale économique Bobo Dioulasso (sud-ouest), a annoncé samedi le gouvernement.
Il y a eu six militaires tués dans l'enceinte du camp des mutins lors de l'opération, a déclaré le ministre de l'Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma, lors d'une conférence de presse.
L'armée burkinabè a décidé d'empêcher par la force toute nouvelle mutinerie de militaires, a averti vendredi l'état-major, alors qu'une opération était en cours contre des mutins dans la capitale économique Bobo Dioulasso (sud-ouest).
Un couvre-feu a été instauré jeudi soir à Bobo Dioulasso (sud-ouest), capitale économique du Burkina Faso, où 15 personnes ont été blessées par balles alors que des militaires tiraient toujours en l'air dans la ville, selon des sources concordantes.
Des militaires du Camp Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso, deuxième ville du Burkina Faso située à 365 kilomètres de Ouagadougou, ont tiré, dans la nuit du mardi au mercredi, des coups de feu en l'air, dans les rues du centre-ville et pillé de nombreux magasins, a constaté sur place le correspondant de Xinhua.
Selon des témoins, c'est aux environs de 21h00 heures TU, que des soldats ont envahi les rues du centre-ville de Bobo-Dioulasso, en tirant des coups de feu en l'air.
Des coups de feu, provenant de l'intérieur du camp de la garde républicaine situé au centre-ville de Ouagadougou, sont entendus dans la nuit de lundi, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon ces sources, des militaires de la garde républicaine ont tiré en l'air et barré la route de leur camp. Ils demandent le départ de leur chef et l'amélioration des conditions de vie et de travail.
De nouveaux tirs de militaires étaient entendus samedi à Pô, ville du sud du Burkina Faso déjà touchée par des mutineries de soldats qui ont secoué le pays en avril, ont indiqué à l'AFP des témoins.
"Les militaires sont sortis vers 15 heures (locales et GMT) et ont commencé à tirer en l'air. Ils ne sont pas aussi nombreux que la dernière fois et n'empêchent pas non plus les gens de circuler", a déclaré à l'AFP un habitant joint depuis Ouagadougou.
Selon les analystes de l’Afrique de l’Ouest, le président Blaise Compaoré est de plus en plus acculé et doit adopter une série de réformes urgentes afin d’éviter de nouvelles vagues d’agitation dans le pays.